FRANÇOISE HARDY
Fotografías de JOSEPH TRAN
Música de FRANÇOISE HARDY «L’Amitié»
Beaucoup de mes amis
sont venus des nuages
Avec soleil et pluie
comme simple bagage
Ils ont fait la saison
des amitiés sincéres
La plus belle saison
des quatre de la terre
Ils ont cette douceur
des plus beaux paysages
Et la fidélité
des oiseaux de passage
Dans leur coeur est gravée
une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux
se glisse la tristesse
Alors
il viennent
se chauffer
chez moi
et toi
aussi tu viendras
Tu pourras repartir
aux fins fonds des nuages
Et de nouveaux sourire
á bien d’autres visages
Donner autour de toi
un peu de ta tendresse
Lorsqu’un autre voudra
te cacher sa tristesse
Comme l’on ne sait pas
ce que la vie nous donne
Il se peut qu’á mon tour
je ne sois plus personne
S’il reste un ami
qui vraiment me comprenne
J’oublierai á la fois
mes larmes et mes peines
Alors,
peu-être
je viendrai
Chez toi,
chauffer
mon coeur
á ton bois
Muchos de mis amigos
han venido de la nubes
con sol y lluvia
como único equipaje
han hecho de la estación
de las amistades sinceras
la más bella estación
de las cuatro de la tierra
Tienen esa dulzura
de los más bellos paisajes
y la fidelidad
de las aves migratorias.
En sus corazones está grabada
una infinita ternura
pero a veces en sus ojos
se refleja la tristeza
Entonces,
vienen
a calentarse
a mi casa
y tú también vendrás
Podrás volver
a lo más profundo de las nubes
y de nuevo sonreír
a muchos otros rostros,
dar a tu alrededor
un poco de tu ternura
cuando otro quiera
ocultarte su tristeza.
Como no sabemos
lo que la vida nos depara,
puede ser que a mi vuelta
yo no sea nadie.
Si me queda un amigo
que realmente me comprenda
olvidaré a la vez
mis lágrimas y mis penas.
Entonces,
quizás
vendré
a tú casa
a calentar
mi corazón
con tú leña
L’amitié (Françoise Hardy)
Fotografías de Dmitriy Karpovich
Música: Françoise Hardy «Si C’ Est Ça»
«Tu sais, si les gens que je vois passer
Qui n’ont rien à dire et rien à montrer
Et si les jours gris qui sont tous mes jours
Remplis de ces gens et vides d’amour
Tu sais, si c’est ça, la réalité !
Et si les nuits blanches que sont chaque nuits
Où je ne dors pas parce que je m’ennuie
Si ce que je fais qui ne vaut pas mieux
Que ce que font d’autres, heureux, malheureux
Tu sais, si c’est ça, la réalité !
Mais si ton regard, mais si ton sourire
Que j’aime bien plus que je ne sais dire
Si tout ce qu’un jour tu m’as apporté
Dont je ne veux pas devoir me passer
Tu sais, si c’est ça, rêver !
Mais si ton visage, si toi tout entier
Ce que tu m’as dit, ce que tu m’as fait
Mais si ton regard, mais si ton sourire
Mais si mon amour, tous mes souvenirs
Tu sais, si c’est ça, rêver !
Fais-moi retrouver ce que j’ai rêvé
Redeviens pour moi la réalité !
Comment vais-je faire ? tu ne m’entends pas !
Comment vais-je faire ? tu ne reviens pas !»
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Selección de fotografías de CHRISTOPHE VERMARE
Christophe Vermare, fotógrafo francés nacido en 1971, disfruta de una proyección cambiante de la realidad. A lo largo de su carrera universitaria, descubrió, a través de las «teorías de la física moderna», algunos enfoques de pensamiento cercanos a sus sentimientos personales. Observaciones consideradas más como proyección de la «realidad» sesgada por el cerebro del observador y menos como hechos absolutos. Le gusta la simple idea de que todo el mundo está distorsionando la realidad que le rodea, ya que puede afectar la percepción de la realidad de los demás. Esta influencia depende de la intensidad de las creencias y los sueños.
Nieto e hijo de una familia nudista, la desnudez lo rodea desde muy joven. Su atractivo para los cuerpos femeninos y sus proximidades regulares han comenzado, muy pronto, a inducir visiones. Siempre fuertes, borrosas la mayor parte del tiempo, estas visiones han crecido, alimentadas por sus necesidades imaginativas – ya que es más importante creer que haber visto que «realmente» visto algo.
La frecuencia y la intensidad de las visiones aumentan, empujadas por su voluntad de existir: ¿Por qué estas formas pesadas, estos reflejos rizados, todas esas curvaturas oscilaciones que inducen flujos de emociones que sumergen la mente? Ana, su esposa hoy en día, no dará ninguna respuesta precisa, pero reducirá a su extrema delgadez la frontera entre la percepción y la imaginación. Entonces, el uso de una cámara transformará la visión del encuentro entre Ana y su Musa
Música de FRANÇOISE HARDY
«Ma jeunesse fout le camp» (Mi juventud se va al carajo -más ó menos-)
Ma jeunesse fout l'camp Tout au long d'un poème Et d'une rime à l'autre Elle va bras ballants Ma jeunesse fout l'camp A la morte fontaine Et les coupeurs d'osier Moissonnent mes vingt ans Nous n'irons plus au bois La chanson du poète Le refrain de deux sous Les vers de mirliton Qu'on chantait en rêvant Aux garçons de la fête J'en oublie jusqu'au nom J'en oublie jusqu'au nom Nous n'irons plus au bois Chercher la violette La pluie tombe aujourd'hui Qui efface nos pas Les enfants ont pourtant Des chansons plein la tête Mais je ne les sais pas Mais je ne les sais pas Ma jeunesse fout l'camp Sur un air de guitare Elle sort de moi même En silence à pas lents Ma jeunesse fout l'camp Elle a rompu l'amarre Elle a dans ses cheveux Les fleurs de mes vingt ans Nous n'irons plus au bois Voici venir l'automne J'attendrai le printemps En effeuillant l'ennui Il ne reviendra plus Et si mon cœur frissonne C'est que descend la nuit C'est que descend la nuit Nous n'irons plus au bois Nous n'irons plus ensemble Ma jeunesse fout l'camp Au rythme de tes pas Si tu savais pourtant Comme elle te ressemble Mais tu ne le sais pas Mais tu ne le sais pas
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